Marc Bergevin, ancien directeur général des Canadiens de Montréal, a suscité des critiques pour plusieurs de ses décisions pendant son mandat. Voici trois raisons pour lesquelles certains le considèrent comme l'un des pires dirigeants des TRENTE dernières années :
Mauvaise gestion des actifs :
Bergevin a pris des décisions controversées concernant les échanges de joueurs et les signatures de contrats. Par exemple, l'échange de P.K. Subban pour Shea Weber a été critiqué car bien que Weber ait été performant, Subban était un joueur très populaire et en pleine ascension à ce moment-là. De plus, l'échange de Mikhail Sergachev contre Jonathan Drouin n'a pas donné les résultats escomptés, avec Sergachev devenant un défenseur clé à Tampa Bay tandis que Drouin a souvent lutté avec les Canadiens.
Incapacité à construire une équipe compétitive :
Malgré quelques succès en séries éliminatoires, les Canadiens n'ont jamais été de véritables prétendants sous la direction de Bergevin. L’équipe a souvent manqué de constance et n’a pas réussi à maintenir un niveau de performance élevé sur plusieurs saisons. Les décisions concernant les choix de repêchage et le développement des jeunes talents ont souvent été remises en question, empêchant l'équipe de bâtir un noyau solide et durable.
Gestion controversée des entraîneurs et du personnel :
Bergevin a pris plusieurs décisions contestées concernant les entraîneurs et le personnel de soutien. Le licenciement de Michel Therrien en 2017, remplacé par Claude Julien, puis le licenciement de Julien en 2021, montrent une certaine instabilité au sein de la direction de l'équipe. Cette instabilité a probablement contribué à un manque de direction claire et à des difficultés à instaurer une culture gagnante stable.
Le Biais des Médias Francophones
Un autre aspect à considérer est le biais des médias francophones dans l'évaluation de Bergevin. De nombreux soi-disant experts francophones peuvent sembler réticents à critiquer sévèrement Bergevin en raison de la peur de représailles de la part des propriétaires anglophones de l'équipe. Ce biais influence la couverture médiatique et peut empêcher une évaluation objective et franche de la gestion de l'équipe sous Bergevin. Les critiques sont souvent atténuées ou évitées, ce qui contribue à une perception moins négative dans les médias francophones comparativement aux médias anglophones.
Ces facteurs combinés ont alimenté la perception négative de Bergevin parmi les fans et les analystes, le conduisant à être considéré par certains comme l'un des pires dirigeants des dernières décennies dans la LNH, bien que cette opinion puisse être biaisée dans les médias francophones.
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